Qui de Julie Allemand ou de Thibaut Petit deviendra champion de France ?

C’est la dernière histoire – voire devinette – belge en vogue outre -Quiévrain : qui de Julie Allemand ou de Thibaut Petit deviendra d’ici peu champion de France ?

En cette veille du 1er mai, la splendide cité de Montpellier a vécu une soirée sportive qu’elle n’est pas prête d’oublier. Qu’on en juge : pendant que l’équipe de football locale s’offrait, elle aussi, le scalp d’un PSG dont le vernis craque de partout, les Gazelles prenaient à nouveau la mesure (71-64) des Berruyères. Se souvenant d’une aventure malheureuse face à Orenbourg, le technicien waremmien n’avait eu de cesse de mettre en garde ses protégées avant le coup d’envoi : « On a peut-être gagné la première manche, mais on n’est qu’à la mi-temps de notre duel contre Bourges. Pour moi, c’est toujours 0-0. Cette fois, il faut transformer l’essai. » Un rappel à l’ordre qui prenait tout son sens quand les visiteuses (sans Godin, ni Michel) passaient devant (50-51), l’entame de l’ultime ligne droite. C’est alors que les Héraultaises réagissaient au quart de tour, via un 12-0 faisant trembler le Palais des Sports de Lattes sur ses bases. Pour accéder à la finale, le BLMA avait pu s’appuyer sur une Ciak impressionnante avec ses 15 points et 15 rebonds, mais qui évoluera à… Lyon dès cet été.

A propos des Rhodaniennes, elles semblaient confirmer leur suprématie du « game 1 » quand elles menaient 41-46 (20e) sur le parquet de Charleville-Mézières. Pas pour longtemps car les Ardennaises inversaient la tendance à 62-55, à la demi-heure. « Avant qu’un panier à très longue distance d’Allemand nous relance complètement dans le parcours », confie Valéry Demory, le coach de l’ASVEL. C’est donc sous l’impulsion de la meneuse wallonne (12p, 7a) que les Lyonnaises finissaient par arriver à leurs fins à 68-73. « Et dire qu’il y a deux ans d’ici, on jouait pour ne pas descendre », observe Marie-Sophie Obama, la présidente-déléguée, « Dans ces conditions, Lattes/Montpellier et ses dix professionnelles sera le grand favori pour le sacre. Même, sans notre Brésilienne Dos Santos (out jusqu’en fin de saison), nous ferons cependant le maximum pour créer l’exploit. »

Dans ce contexte, Julie et Thibaut se retrouveront à partir du lundi 6 mai puis le mercredi 8, à chaque fois à Lyon, pour les deux premières étapes d’une course au titre qui se disputera en trois épreuves gagnantes. Quoi qu’il en soit, un ou une francophone sera très prochainement sacré champion de France. Chouette, non ?