CA S’EN VA ET CA REVIENT…

La situation présente des clubs francophones de l’élite fait immanquablement penser au tube de Claude François : Ça s’en va et ça revient. Magnéto, Serge…

Ça s’en va. Comme Brian Lynch qui, en fin de semaine passée, a été invité à faire ses valises du Spiroudome. Il est vrai les résultats actuels des Carolos sont (très) loin de répondre aux espérances. En outre, d’aucuns reprochent à l’époux de Kim Clijsters un manque flagrant de fermeté envers les joueurs dont il disposait. Exit donc l’Américain de Bree alors que l’intérim est assuré par le binôme constitué par Alain Ptak et Sébastien Bellin. Le tout en attendant un remplaçant à l’évidence plus à poigne. A cet égard, les candidats se bousculeraient au portillon sambrien…

Et ça revient. Ça été le cas, ce week-end aussi, de Mike Smith qui, l’air de rien, se spécialise dans le basket exclusivement « made in Belgium ». Faut-il rappeler que le garçon (31 ans, 1,98 m) a déjà porté les couleurs de Liège Basket (13/14), de Mons… déjà (14/15), d’Anvers (15 à 17) et du Brussels où il débarquait il y a un peu plus d’un an ? Assez bizarrement, il était toujours à la recherche d’un employeur depuis la reprise des hostilités. On n’est pas loin de penser que son arrivée – pour deux saisons – à Mons devrait satisfaire chacune des parties concernées. A lui dès lors de confirmer sa réputation de « Rolls-Royce » pour nos clubs du subtop.

Ca s’en va et ça revient. Le succès de Cloclo colle encore plus aux basques de deux nos techniciens ayant effectué, les temps derniers, un double come-back unanimement apprécié. A commencer par Serge Crevecoeur dont le retour au bercail bruxellois a tout simplement relancé la dynamique d’un club ne demandant que ça. Tant au niveau sportif que commercial. Et tant pis si la victoire de ses troupes, vendredi, sur Charleroi a précipité la perte de son ex-collègue hennuyer. Plus discrète est la réintégration de Lionel Bosco au sein de la formation liégeoise. Suite à une série de décisions – souvent mal comprises – de la nouvelle direction mosane, un vent de fronde s’était levé au-dessus du Country Hall. L’engagement du « lutin de Huccorgne » qui connait bien la maison a calmé bien des esprits et placé à nouveau le cercle principautaire dans une spirale positive. Encore faudrait-il que la phalange chère à Sacha Massot puisse évoluer, de temps en temps, à domicile. Son dernier match au Sart Tilman remonte au 9 novembre et le prochain est fixé au 14 décembre. Bref, ça s’en va et ça tarde à revenir…