JULIE ALLEMAND OU THIBAUT PETIT POUR LE TITRE HEXAGONAL

Ce jeudi, sur le coup de 22 h 30, on saura qui de Julie Allemand ou de Thibaut Petit pourra se prévaloir du titre de champion de France 2019. Un sacre qui se dispute en trois manches gagnantes et, comme on pouvait le prévoir, les antagonistes sont, à chaque fois, restés maîtres sur leurs terres. On en est donc à 2 partout, balle au centre et pression à son comble. On en veut pour illustration, la récente altercation entre Valéry Demory, le roublard coach de l’ASVEL, et Frank Manny, le bouillant président de Lattes/Montpellier. Ce dernier n’apprécia guère la façon dont Demory s’adressait à Thibaut Petit en bord de touche. Le boss héraultais volait dès lors au secours du Waremmien : « Je n’ai pu admettre l’arrogance dont faisait preuve l’entraîneur lyonnais. » Et celui-ci de répliquer : « Je peux saisir son énervement, mais je lui ai aussi fait comprendre que je n’ai peur de personne. » Ambiance…

Faut-il préciser que le (trop) modeste gymnase lyonnais affichera complet ? Tous les tickets étaient partis depuis samedi passé. Parmi les spectateurs privilégiés, un certain Tony Parker revenu tout spécialement des Etats-Unis pour l’occasion. Quant à la majorité des supporters visiteurs, il pourra suivre le choc sur écran géant au « Stadium » de Montpellier.

Rentrée mardi de Paris après la remise des « Trophées du Basket », la meneuse liégeoise veut terminer le championnat sur un bouquet final dans le chaudron de Mado Bonnet : « J’ai senti au sein du groupe que la claque prise à l’issue du premier duel dans l’Hérault nous a poussées à réagir. On a déjà pu s’en rendre compte lors de notre dernier face-à-face. » D’après nos renseignements, Julie pourra compter sur les encouragements de certains membres de sa famille. A noter cependant que les Rhodaniennes devront sans doute s’aligner sans leur Brésilienne, Dos Santos, insuffisamment rétablie d’une déchirure musculaire.

Dans le camp d’en face, le technicien hesbignon trépigne d’impatience : « Ces quelques jours de préparation ont permis à Héléna Ciak de se rétablir. Mais, attention, l’ASVEL est capable de résorber un écart de 15, 20 points en l’espace d’une poignée de minutes. Quoi qu’il arrive, j’ai le sentiment que l’on va vivre une confrontation incroyable. »

Après Noémie Mayombo, sacrée en Suisse (Elfic Fribourg) et Chloé Bully en Allemagne (Herner TC), une ou un autre francophone s’apprête à décrocher le titre dans un pays majeur de la « planète orange ». Il n’est pas incroyable – aussi – notre basket féminin ?