Noémie Mayombo : le plus important ? Les études !

Qui est Noémie Mayombo ?

« Je m’appelle Noémie Mayombo, j’ai 23 ans et je suis joueuse professionnelle à Novossibirks en Russie. Avant cela, j’ai joué 2 années en Suisse et 3 années en division 1 nationale en Belgique. Je ne suis restée que 3 ans au Centre de Formation au lieu de 4 car j’ai eu fini mon cursus scolaire plus tôt. Après avoir été repérée en sélection régionale, on m’a proposé de rentrer au Centre de Formation et j’ai accepté. »

Quelles étaient tes motivations pour rentrer au Centre de Formation ?

« Je voulais pouvoir m’entrainer davantage tout en continuant mes études. Je souhaitais devenir une meilleure joueuse de basket sans délaisser l’aspect scolaire. »

L’internat dissuade beaucoup de parents/joueurs qu’en-a-t-il été pour toi ?

« Le Centre de Formation permet de partager sa passion avec des personnes du même âge. Nous nous motivions et nous nous « challengions » les uns les autres. Nous étions ensemble au quotidien et cela crée des amitiés. »

Le Centre de Formation t’a-t-il préparé à devenir une joueuse de haut niveau ?

« Oui. Dans le sport de haut niveau, il faut être motivé, déterminé et surtout faire preuve d’une discipline de fer. Nous apprenons déjà cela au Centre de Formation. De plus, la structure permet d’avoir des entraînements intensifs exactement comme dans le sport de haut niveau. »

Comment as-tu géré l’aspect scolaire et la charge d’entrainement au Centre ?

« Ce n’était pas toujours évident, il fallait faire preuve d’organisation et de volonté. Il fallait trouver l’équilibre entre le temps pour s’entrainer et le temps consacré à l’étude. Il faut être assidu dans les deux et parfois privilégier l’étude au détriment d’un entrainement. Le basket c’est bien, mais les études sont encore plus importantes ! L’organisation et la volonté sont les clefs de la réussite.»

Toi qui es sportive de haut niveau, quels conseils donnerais-tu aux jeunes ?

« Etre motivé, faire preuve de volonté et de détermination. On ne devient pas sportif de haut niveau par hasard, il faut être prêt à faire des sacrifices. »

Comment envisages-tu la suite de ta carrière ?

« C’est ma deuxième année en tant que joueuse totalement professionnelle à l’étranger. Je compte encore jouer quelques années et ensuite, je mettrai mon diplôme à profit pour trouver un boulot. »