« La liberté est le droit de faire ce que les lois permettent»
« O Tage, au désespoir,
au lendemain de l’anniversaire de la révolution
nul ne pouvait ignorer, même à Lisbonne, hier soir
que le muguet du 1er mai lançait aussi la période des mutations. »
Attendue par les uns, honnie par les autres, la période de mutations ne laisse aucun dirigeant de club insensible.
Constituant la stricte application des dispositions du décret du 8 décembre 2006 visant l’organisation et le subventionnement du sport en Communauté française, la partie mutations de notre règlement d’ordre intérieur régit depuis mai 2002 les mouvements des joueurs de l’AWBB.
Ainsi ce sont en moyenne quelque 3.000 mutations qui sont enregistrées chaque année.
Si la liberté de tout membre de l’Association Wallonie Bruxelles de Basket-ball de changer de club ne peut être sujette à aucune restriction, le caractère forfaitaire de l’indemnité qui constitue le retour des efforts fournis par les clubs formateurs fait parfois l’objet de discussions, les avis n’étant toutefois pas tranchés en la matière.
A ce sujet, un regard sur les résultats de l’enquête réalisée en janvier 2007, publiées sur le site, reste intéressant.
Loin de se retrancher derrière une décision prise à l’unanimité, il y a 6 ans, il appartiendra aux instances dirigeantes de l’AWBB de se pencher à nouveau sur les modalités de fixation de ladite indemnité de formation sans toutefois en bouleverser les principes à savoir l’unicité de cette compensation financière pour une seule et même période de formation.
« Dura lex, sed lex » disaient les anciens. Tant que la loi existe, il faut l’appliquer, dirons-nous aujourd’hui.
A vendredi !
Jean-Pierre Delchef