LE DEVOIR DE LA MEMOIRE
Doucement mais sûrement l’automne frappe à la porte
nous poussant chaque matin à ramasser les feuilles mortes.
Demain se posera une fois de plus l’éternelle question :
les jours fériés doivent–ils être synonymes de jours de compétition?
Si le jour des morts est fixé au 2 novembre, traditionnellement c’est le 1er novembre que les familles se retrouvent pour honorer la mémoire de leurs défunts.
Moment de recueillement, moment intense du souvenir de la vie partagée avec des proches trop tôt disparus.
La question se pose dès lors de savoir s’il est légitime que le calendrier de notre sport favori nous fasse hésiter entre le devoir de la mémoire et la présence sur le terrain.
Au fil des saisons, le nombre de matches, programmés un jour férié,suit une courbe descendante tout à fait compréhensible, aidée en cela par les administrations communales propriétaires des salles mais les aléas de la gestion des infrastructures poussent dirigeants fédéraux et dirigeants de clubs à ne pas oser neutraliser un week-end qui devrait avoir une toute autre vocation.
Certes le débat n’est pas nouveau mais il appartient à chacun de faire entendre sa voix.
Aux assemblées provinciales ou régionales, par exemple.
A vendredi !
Jean-Pierre Delchef