Trois jours de fête à Braine

Comme le soulignait très justement Jacques Stas, dans les colonnes de Sudpresse, les finales francophones et flamandes pour jeunes ont à nouveau été de grandes réussites. Elles ont notamment prouvé la vivacité et la qualité du basket pratiqué dans nos catégories d’âge ainsi que l’extraordinaire engouement populaire suscité par ce genre de rendez-vous. Voici quelques échos recueillis auprès de clubs présents, ce week-end, à Braine. Question de prolonger la fête…

Walasiak. Si les Belgradois n’ont guère connu de soucis pour venir à bout de Belleflamme, chez les Nationaux, ils le doivent en grande partie à Donovan Walasiak, auteur de 28 points. Méritoirement élu « MVP » de la rencontre, il ne gardera que des morceaux de son trophée. En verre, celui-ci lui était remis par Emmanuella Mayombo qui, au moment de le remettre au « héros » de la soirée, le laissait malencontreusement tomber. On imagine la suite…

Neuville. Si le Rebond Neuvillois était dominé, sur le terrain, par le Royal IV, chez les Seniors, les supporters condruziens l’emportaient largement dans les gradins. Il faut savoir que ce club récemment promu en R2 était parvenu à affréter trois cars de partisans déchaînés ainsi qu’un nombre incalculable de voitures particulières. D’où ce commentaire d’un des accompagnants : « On n’a peut-être pas gagné, mais on est champion pour faire la fête ». Le gérant de la cafétéria brainoise confirme.

Luxos. A la lecture des résultats, deux observations sautent aux yeux. Sur la douzaine de rencontres disputées, très peu ont engendré un réel suspense. Pas de prolongation et un seul duel se termina sur un écart cinq petites unités. A savoir, la finale des U12 filles entre Ganshoren Dames et Ladies Charleroi : 50-45. Du coup, l’horaire a été respecté quasi à la minute près. Seconde constatation, l’absence d’une phalange luxembourgeoise. Gageons que ce ne soit que partie remise pour l’année prochaine.

Degimbe. Jusqu’à samedi, Vincent Degimbe était en quelque sorte le « Poulidor » de ce type d’évènement. Il avait ainsi coaché au cours de trois finales… qu’il avait toutes perdu. C’est désormais de l’histoire ancienne car, aux commandes des U14 garçons de l’Olympic Mont-sur-Marchienne, il a vaincu et le signe indien et les Grivegnéens de Belleflamme (78-62). C’était pourtant mal engagé puisque les Principautaires menaient encore 48-54, à la demi-heure. On peut comprendre son immense joie au coup de sifflet final…

Guerre. En U19 filles, on se doit de souligner le formidable parcours des représentantes de Boninne. Face à Liège Panthers, elles savaient cependant qu’elles n’avaient guère de chance de créer la surprise. Elles en avaient vite la confirmation sur le parquet brabançon avec des Liégeoises fixant la marque à 118-44. Beau perdant, David Rousseaux, le mentor des Namuroises, ne pouvait que constater l’étendue de l’écart : « Mes filles ont fait ce qu’elles pouvaient, mais elles sont tombées sur de vraies machines de guerre. »

Panthers. A propos justement des différentes formations drivées par Pierre Cornia et son staff, elles ont connu un week-end à marquer d’une pierre blanche. Jugez plutôt : quatre finales et autant de victoires ainsi que le gain de la 5e place en D1 dames juste avant les playoffs. Bravo donc au cercle cher à Jean-Pierre Vanhaelen ainsi qu’à Bernard Scherpereel, un « Mr Coupe AWBB » encore au four et au moulin tout au long de ces trois jours.