BRAINE – SKW, UNE FINALE SOUS HAUTE TENSION

Après une suspense savamment entretenu, c’est donc à Namur que se disputera, dimanche (15 h), la finale de la Coupe de Belgique féminine. Soit, sur le terrain des dernières détentrices en date du trophée fédéral. Avec la désignation du hall Octave Henry, on a l’assurance que ce duel sous haute tension émotionnelle se déroulera dans d’excellentes conditions. Les dirigeants mosans ayant démontré leur savoir-faire depuis belle lurette. Une certitude : l’affiche s’annonce somptueuse puisqu’elle verra s’affronter le top 2 actuel du championnat.

Comme toujours lors d’une compétition nationale, les Brainoises partiront avec la cote de favorites. Ce préalable posé, il ne faudrait surtout pas sous-estimer les chances d’un rival anversois toujours transcendé dans les grandes occasions. Et celle-ci en est incontestablement une. Autre donne à prendre en considération, les antagonistes en sont, pour l’heure, à une manche partout cette saison. Si le SKW créait la surprise à l’aller (63-61), les Brabançonnes rectifiaient le tir (65-59) fin février. Voilà qui en dit long sur les forces en présence respectives…

Quoi qu’il en soit, Emmanuella Mayombo trépigne d’impatience en vue du rendez-vous dominical : « On sait à l’avance que les confrontations avec Wavre Ste-Catherine sont toujours très, très chaudes. Voire même parfois assez agressives. Il faudra donc être sur nos gardes car nos adversaires ne sont pas deuxièmes pour rien. Depuis les changements intervenus chez nous, on sent qu’une nouvelle dynamique s’est instaurée au sein du groupe. De toute façon et on ne l’a jamais caché dès l’entame de la saison : notre objectif prioritaire est de réaliser le doublé coupe-championnat. »

Dans le camp d’en face, Laure Résimont va droit au panier : « Après deux années moins heureuses dans cette compétition, nous voulons absolument ramener la coupe à la maison. Une détermination qui est partagée par l’ensemble du club : de la plus jeune joueuse au plus ancien de nos partisans. A cet égard, nous serons encouragées par les meilleurs supporters du pays. Grâce à cet appui exceptionnel, nous nous donnerons à du 200%. Comme toujours, d’ailleurs. » On l’aura compris, le face-à-face se situera autant dans les tribunes que sur le parquet.

En cas de succès, les frères Muylaert remporteraient ainsi un premier trophée majeur. Pas sûr cependant qu’un certain Arvid Diels, l’énergique mentor malinois, l’entende de cette oreille…