ANVERS : SON ZOO, SON PORT, SON FINAL FOUR

Quoi qu’il arrive, la saison 2018/2019 des Giants fera date. Tant sur le plan sportif qu’événementiel. Non contents d’accéder au carré d’as de la Ligue des Champions, les Anversois se sont vu confier l’organisation d’un Final Four fort prometteur. Ne serait-ce qu’en raison de la présence d’une phalange locale se demandant, elle-même, où elle s’arrêtera…

Le grand public ne s’y est d’ailleurs pas trompé puisque, jeudi soir, près de 26.000 places avaient déjà trouvé acquéreur et il ne restait plus que 1700 tickets à distribuer pour remplir cet immense vaisseau qu’est le Sportpaleis des bords de l’Escaut.

Ce vendredi, les festivités débuteront, dès 18 h 30, avec un duel italo-allemand opposant Bologne à Bamberg. Fort de son expérience en Euroligue, la formation d’outre-Rhin partira sans doute légèrement favorite. Elle se méfiera néanmoins d’une équipe transalpine ayant pas mal d’arguments à faire valoir. Dont certains sont bien connus sous nos latitudes. Comme Brian Qvale (à Mons en 12/13) et Kevin Punter qui avait terminé l’exercice 16/17 à la… Lotto Arena.

Quant au plat de résistance, il sera servi à 21 h 15 lorsque les Paris, Bako et autre Vanwijn se lanceront à l’assaut des Espagnols de Ténériffe chers à un certain Pierre-Antoine Gillet. « Je me réjouis bien évidemment de pouvoir évoluer devant mes parents et me proches », souligne d’emblée un Hesbignon assez impatient d’y être, « D’autant qu’on est là pour remporter le trophée. Pour y parvenir, nous devrons d’abord nous défaire d’Anversois qui seront transcendés devant leurs supporters et qui constituent la bonne surprise de la compétition. » Dans le camp local, Roel Moors veut, lui aussi, y croire : « Nous venons de bénéficier d’une courte période de récupération qui nous a fait le plus grand bien. Auparavant, nous avions disputé quatre matches en l’espace de six jours et nous les avions tous gagnés. Pour le mental, c’est l’idéal. Sans aucun blessé, ce qui est le plus important. Maintenant, tout ce qui arrivera sera du bonus… même si j’avais espéré un autre adversaire que Ténériffe en demi-finales. »

Dimanche après-midi, la consolation est fixée à 15 heures et la grande finale trois heures plus tard.

Sur le plan financier, les participants ne regretteront pas leur court séjour dans la cité portuaire. Le vainqueur touchera ainsi 900.000 €, le finaliste « malheureux » 300.000 €, le 3e 100.000 € et le moins bien classé 40.000 €. Côté animations, cela vaudra aussi le détour, via des animations de break dance, la platine de DJ Regi et la présence des Ukrainiennes des Red Foxes, les cheerleaders les plus explosives d’Europe. Ambiance garantie, donc…

Au moment de prendre possession de leur parquet, sûr que les Métropolitains auront observé qu’en 2017, Ténériffe avait remporté le Final Four mis sur pied à Ténériffe et qu’en 2018, Athènes avait survolé le Final Four organisé dans la capitale grecque. De quoi donner des idées aux protégés de Christophe Beghin…