Barrages en R2 : Erpentois et Fleurusiennes croisent les doigts

Précision initiale d’importance : les deux rencontres de barrage se disputaient uniquement au cas où une place se libérerait à l’étage supérieur. Tant en 1ère Régionale hommes que dames.

Dans une salle de Loyers surchauffée, les Namurois d’Erpent se lançaient d’abord à l’assaut des Hennuyers de Braine. Le premier quart annonçait somme toute la couleur (21-12, 10e pour Erpent) même si leurs rivaux (Beya Beya 13) se rapprochaient à 33-30, à la 18e minute. A la remise en jeu, les Collégiens (Garot-Degey 38) redémarraient de plus bel (54-38, 28e) et contrôlaient les échanges (73-55, 37e) jusqu’au coup de sifflet final survenant à 76-61.

C’est avec son bon sens coutumier qu’Eric Cleymans analysait la confrontation : « Dans un premier temps, nous avons dû gérer notre manque de centimètres dans la raquette puis une certaine frustration adverse. Mais, sur l’ensemble du duel, j’estime que nous méritons la victoire… qui ne sera peut-être que de prestige. »

Dans le clan d’en face, Benjamin Letroye se voulait beau perdant : « Cette défaite ne doit pas masquer le magnifique championnat que nous avons livré. L’année dernière, nous accédions aux demi-finales des playoffs. Cette fois-ci, nous sommes en finale et aux barrages. Nous devrions donc songer au titre la saison prochaine : nous y travaillons en conséquence. »

Quant au test-match féminin, il tint ses promesses… jusqu’au repos. Avant le retour aux vestiaires, les protagonistes avaient fait pratiquement jeu égal (32-30, 20e) puis il n’y avait plus qu’une équipe sur le terrain. Pour preuve, les Fleurusiennes signaient un implacable 48-29, en seconde période, et filaient vers un succès (80-59) ne souffrant plus aucune discussion. Sans conteste, le match de trop pour les courageuses Hutoises de Michel Borremans. Au CEP, on vient de vivre une fin de semaine pour le moins festive avec le monstrueux barbecue du club, samedi soir, et le triomphe (honorifique ?) des protégées de Jérémie Palix, dimanche en fin d’après-midi.

Désormais, les convoyeurs attendent et espèrent…