Euro U20 garçons : Belgique-Portugal ou le choc des
invaincus
Dans le groupe D de cet Euro U20 Division B, Belges et
Portugais sont invaincus (3/3) et, donc, au coude-à-coude. Ils
auront l’occasion de se départager, ce soir (21 h 30), sur le
parquet de Matosinhos. Outre le fait d’évoluer devant leur
public, les Lusitaniens pourront à nouveau compter sur
Voysto (près de 20 pts par duel), leur marqueur d’origine
ukrainienne, et sur Queta, leur maître-reboundeur d’Utah
State. En quarts de finale, on aura droit à des rencontres
croisées entre 1 er et 2 e des poules D et C (Géorgie, Estonie ou
Pays-Bas). A noter encore que le Condruzien, Martin Van
Hoye, sifflera l’explication opposant Bulgares et Tchèques, le
top 2 du groupe B.
Avec Khaliq Spicer, le Brussels donne des couleurs à sa
« peinture »
Khaliq Spencer n’a que 25 ans, mais n’en est pas moins à son
troisième employeur européen. Ce solide gaillard (2,06 m,
106 kg) a découvert le Vieux Continent en Slovénie (Tajfun
Sentjur) avant de prendre la direction d’Hasselt. Il est en effet
resté deux saisons à Limburg United (10,5 p, 5,8 r, en 18/19).
Désormais, il « vitaminera » la raquette de la capitale. On ne
manquera pas d’observer que début mai, il avait enfilé 17
points aux dépens des Bruxellois. Une prestation qui n’était
sans doute pas passée inaperçue aux yeux de Serge
Crevecoeur…
Le bouillant K.C. Ross-Miller distribuera les cartes à Liège
Basket
C’est sur un autre renfort en provenance de Slovénie (voir ci-
dessus) que les décideurs de Liège Basket ont jeté leur
dévolu. A savoir, K.C. Ross-Miller (28 ans, 1,86 m) qui dirigeait
la manœuvre lors de l’exercice précédent à Handlova (7 e sur
9 e ), via une moyenne de 13 unités. Le garçon parait posséder
une forte personnalité : en Angleterre (Surrey Scorchers), il
était élu « joueur préféré des fans » et, à la New Mexico
University, il avait été suspendu par ses dirigeants pour avoir
provoqué une bagarre générale. Bref, les « Arêdjis » ne
devraient pas s’ennuyer !
A qui le Tour ? Aujourd’hui, une échappée à… Toulouse
Toulouse a beau être la 4 e ville de France, elle n’a jamais
vraiment brillé sur la « planète basket ». Au rayon masculin,
la Ville Rose a longtemps fait le yoyo entre D1 et D2 au milieu
du siècle dernier… sous trois dénominations différentes.
Après une longue traversée du désert, les Toulousains
accédaient à la Pro A en 97 et y restaient deux petites
saisons. A l’heure actuelle, ils pataugent en Nationale 1 (le 3 e
niveau). Au fil du temps, ils purent compter sur deux
éléments ayant loué leurs services sous nos latitudes : le
spectaculaire José Waitman (Toulouse 88/89 mais aussi
Malines (viré pour une bagarre dans un café), Houthalen,
Namur, Brussels 96/97) et le racé Tom Johnson (Toulouse
95/96 mais aussi Braine, Bree et coach de Liège de 2007 à
2009). A propos de Braine, les Brabançonnes n’avaient pu
compter, en 17, sur Sarah Halejian en raison de soucis
administratifs. Une Américaine qui vient de signer à…
Toulouse (Ligue 2).