L’OUF DE SOULAGEMENT DES LIONS

Quand le marquoir – un zeste vintage – du Paire a indiqué 13-0, après 4 minutes de jeu à sens unique, pas mal de personnes se sont demandé s’il y aurait match. A 83 secondes du terme, elles avaient complètement revu leur avis. Il faut dire qu’on en était à 64 partout. Au final, les Lions (Lecomte 6, Troisfontaines 3, Tabu 11, Serron 11, Gillet 11, Boukichou 10, Vanwijn 9, Bako 2, Iarochevitch, Kesteloot 3) s’en sortaient d’extrême justesse à 66-65. L’essentiel était assuré, mais le coup était passé très près. D’où leur énorme ouf de soulagement.

Une opinion largement partagée par Jonathan Tabu : « Avec une équipe pas mal modifiée et rajeunie, il était important d’abord de commencer cette campagne sur une victoire. C’est chose faite. Après notre départ sur les chapeaux de roue, on s’est peut-être dit inconsciemment que ce serait facile. On a surtout pêché par laxisme défensif en début de seconde période. Du coup, les Portugais ont repris confiance principalement aux tirs à distance. Il ne faudrait pas oublier non plus que leurs joueurs font partie des mêmes clubs depuis des années et se trouvent quasiment les yeux fermés. Il n’en demeure pas moins que cette rencontre démontre qu’il n’y aura pas de matches faciles dans ce groupe. » Groupe au sein duquel, les Lusitaniens (Gomes 20) affronteront les Islandais, dès dimanche (19 h 30), dans le cadre des pré-qualifications à l’Euro 2021.

« On est candidat à Belgique – Islande »

En dehors du terrain, la soirée fut une belle réussite. Comme l’indique un observateur averti de notre basket : « Le hall du Paire constitue la salle idéale pour les Lions : elle n’est ni trop grande, ni trop petite, l’équipe est encouragée par un public aussi nombreux que connaisseur et l’organisation interne a encore fait ses preuves. » A ce propos, Frédéric Dosseray, un des principaux promoteurs de l’évènement, aborde bilan et perspectives : « Jusqu’à présent, nous n’avons essuyé aucune critique négative. Le grand public a répondu à notre invitation, les VIP’s ont super bien marché et la victoire de nos compatriotes constitue la cerise sur le gâteau. Cette démarche démontre la volonté du RBC Pepinster de repartir de l’avant. »

Et notre interlocuteur va même plus loin dans son raisonnement : « Il est clair que nous ne nous arrêterons pas en si bon chemin. A ce propos, je peux d’ores et déjà vous confier que nous sommes candidats à la mise sur pied du prochain Belgique – Islande, en février 2019. » Et on s’est laissé dire que les Cats intéressaient, aussi, au plus haut point les responsables hoëgnards…