Si, après leur « safari » nancéen (64-49), les « Coqs » sont assurés d’aller au 2e tour des qualifications au Mondial 2019, c’est très loin d’être le cas de nos « Lions ». Eddy Casteels n’hésite pas à entrer dans cette drôle de ménagerie : « Mathématiquement, nous ne sommes pas encore éliminés. A condition, entre autres, de gagner nos deux prochains matches à domicile. Mais, il faut bien reconnaitre que la situation devient fort compliquée. » Comme quoi, ce n’est pas à un vieux « singe » (57 ans) que l’on apprend à faire des grimaces.
Jacques Stas, de son côté, insiste sur l’impérieuse nécessité à faire confiance aux jeunes « loups » du groupe : « Nous avons l’obligation d’y croire jusqu’au bout tout en préparant une génération prometteuse à prendre la relève. Raison pour laquelle, nous n’avons pas hésité à sélectionner Haris Bratanovic (16 ans) et Tim Lambrecht (20 ans). » Soit, un tandem aussi prometteur que haut sur pattes : 4, 17 m à eux deux. Ne serait-il toutefois pas temps de sortir Lambrecht plus souvent des écuries (même royales) de la Côte et de lui permettre d’enfin galoper en compagnie des « purs sangs » du littoral ?
En attendant, nos « Lions » entrent à nouveau en hibernation jusqu’aux prémices de l’été. A ce moment, ils accueilleront successivement la Russie (29 juin) et la Bosnie-Herzégovine (2 juillet) avec un appétit de fauve. Sans quoi, ce serait trop… bête.