« Outre bien entendu notre victoire à l’arraché, ce qui m’a particulièrement réjoui c’est que les deux formations ont proposé une formidable publicité pour le basket féminin. » Patrick Muylaert ne pouvait mieux résumer une manche initiale hésitant jusqu’au bout à désigner son vainqueur.
A cet égard, il ne faudrait pas oublier que « Katelijne » a démarré sur les chapeaux de roue (11-2 ou encore 25-19) tout en reprenant soudainement espoir à 65-64, à la 39e minute. Dans ces conditions, faut-il vraiment préciser que les Anversoises débarqueront, ce mercredi (20 h 30), avec le couteau entre les dents sur le parquet brabançon ?
« Nous avons souvent creusé un petit avantage en notre faveur, mais ne nous sommes jamais parvenus à maintenir le cap », constate Arvid Diels, le gourou de SKW, « D’une part, j’estime que nos rivales ne méritent pas de l’emporter mais, de l’autre, il est clair que nous nous battons nous-mêmes à la ligne des lancers francs. Maintenant, j’espère que mes protégées auront récupéré tant physiquement que mentalement pour arracher une belle prévue le prochain week-end. »
Sûr que Fauw Bastiaenssen (bientôt en Erasmus en Finlande) et, surtout, Laure Résimont (futur pro à Tarbes) feront l’impossible pour ne pas quitter leur club fétiche sur un second échec consécutif…
Quant au président Platieau, il se veut adepte du principe selon lequel, il faut battre le fer tant qu’il est chaud : « On se doit de récidiver dès aujourd’hui. Question de ne pas se mettre une énorme pression en cas de test match. Les néerlandophones n’ont plus droit à l’erreur, mais c’est loin d’être gagné d’avance, croyez-moi. Nos joueuses et notre staff n’en auront que plus de mérite car Wavre Ste-Catherine n’a jamais été aussi redoutable que cette année. »
Bref, les Mayombo, Ortiz et autre Delaere (en partance sans doute pour Nantes) ont l’opportunité de parvenir à leurs fins dès ce soir sur le coup de 22 h 15. Un doublé coupe-championnat qui mettrait pas mal de baume au cœur après une saison pour le moins compliquée.