Brèves du jour – suite : 9 juillet 2018

Eddy Casteels a repositionné la Belgique sur la carte d’Europe

C’est en toute fin de semaine passée que le Hannutois d’adoption a lévé tout doute quant à son avenir (ou non) à la tête des Belgian Lions. Il a donc décidé de partir sur une ultime victoire face à la Bosnie. Il peut être légitimement fier de son parcours international avec la bagatelle de 190 matches à son compteur depuis 2005.

« Je suis surtout fier du groupe (joueur et staff) qui m’entoure », nous confiait-il récemment à Spa, « Il existe désormais une réelle solidarité entre nous. Au fil du temps, toutes ces individualités ont fini par former quasiment une grande famille. C’est exceptionnel. Car n’oubliez pas qu’à mon arrivée, plus grand monde ne voulait venir prester pour l’équipe nationale. » Et d’ajouter : « Quoi qu’en pensent certains, de nombreux jeunes talents arrivent peu à peu à maturité et assureront la relève. »

Les responsables de notre phalange représentative se réunisse, dès mercredi, pour envisager la succession de coach Eddy.

 

Euro U20 filles : les Belges à la peine en Hongrie… comme redouté

Les Cats U20 prennnent part, depuis samedi, au championnat d’Europe division A. D’emblée, elles disputaient un duel lourd de conséquence contre les Hollandaises. Après une bonne entrée en matière (20-21, 10e), les nôtres (Résimont 20, Peeters 13) restaient dans le parcours à la pause : 34-41. Pas pour longtemps car les Bataves redémarraient par un 7-26 (41-67, 30e) et finissaient à 41-67. Le lendemain, c’était mission impossible face à l’Espagne. Pour preuve, le marquoir affichait 2-20, à la 8e minute. Et Résimont (13) se trouvait fort esseulée pour endiguer le tsunami ibérique : 19-57 (30e) et 32-77 (40e). Peu après, les Pays-Bas s’inclinaient (57-65) devant le Portugal. Voilà qui ne faisait pas, non plus, les affaires des protégées du duo Cornia-Hamady… D’autant que, lundi après-midi, ces mêmes Lusitaniennes expédiaient directement les Belges dans les cordes à 8-25, 10. Celles-ci (Résimont 19, Bremer 10) ne baissaient pas les bras, revenaient à 33-46 (28e) via la bonne entrée de Humblet, mais ne pouvaient empêcher les Portugaises de rafler la mise à 59-76. Moralité : la Belgique (0/3) termine lanterne rouge de son groupe.

 

Notre « Mondial » de basket : Ayon, figure de proue du Mexique

Après l’élimination du Mexique, en quarts de finale, par les Brésiliens, coup de projecteur sur le basket aztèque, 13e au classement FIBA. La finale des playoffs oppose Obregon (7e de la phase classique) et Tijuana (3e). On en est à deux manches partout dans une ligue intitulée « Cibacopa ». Quant à la phalange représentative, elle a été sortie des qualifications à la Coupe du Monde par le Costa Rica sur la marque de 84 à 79. Petite note exotique avec le transfert récent de Shawn Prudhomme (Abejas) pour Soleuvre, en D2 grand-ducale. La figure emblématique du basket mexicain est sans conteste Gustavo Ayon qui, après un séjour prolongé en NBA, défend, depuis 2014, les couleurs du Real Madrid.

 

Vieilles connaissances en mouvance et même un Belge à Zagreb

A l’instar du Mondial, du Tour et de Wimbledon, on est aussi plongé en pleine période de recrutements de renforts étrangers. On en a l’illustration avec Nikola Jankovic (ex-Charleroi et Pepinster) qui vient de signer à l’Estudiantes (D1 esp). Pendant ce temps, cet ancien Liégeois et Alostois qu’est Alex Ruoff s’est engagé avec le MBC Weissenfels (D1 all). Andrija Coric, lui, portera pendant trois ans les couleurs du Cedevita Zagreb, champion de Croatie. Il faut savoir que le garçon (23 ans) possède la double nationalité belge et croate. Il a notamment vu le jour à Anvers.