CATS : REVERS INTERDIT EN ALLEMAGNE !

C’est sans Ann Wouters (genou), ni Julie Allemand (aine) que les Belges entameront la dernière phase de leur campagne qualificative à l’Euro 2019. Une compétition continentale qui aura lieu, fin juin et début juillet prochains, en Lettonie et en Serbie. Pour l’heure, les Cats sont deuxièmes d’un groupe G dominé par les Tchèques. Celles-ci se produiront d’ailleurs, le mercredi 21 novembre, à Courtrai. A cette occasion, il appartiendra aux nôtres d’effacer un retard de cinq unités (53-48) concédé en « terres ennemies ». Question d’estampiller leur ticket pour l’Euro.

D’ici là, la délégation « tricolore » a mis le cap sur l’Allemagne pour un match-piège par excellence fixé à ce samedi (19 h 30) à Marburg, cité de 80.000 habitants située en Hesse qui constitue aussi un des berceaux du protestantisme dans ce pays. Dans une « Georg-Gassmann-Halle » qui ne paie pas de mine, les Cats retrouveront des rivales qu’elles avaient explosé, à l’aller, sur le score de 103 à 60. Attention donc à l’excès de confiance car pas mal d’eau a coulé sous les ponts d’outre-Rhin. Dont en priorité la démission de Hermann Paar (un Allemand déjà aux commandes du Luxembourg) pour raisons de santé. Son successeur n’est autre que son assistant, Patrick Unger, qui drive la formation de… Marburg et n’a pas hésité à sélectionner quatre joueuses du cru. D’où un public tout acquis à la cause locale… même si un car de supporters visiteurs effectuera le déplacement.

« Dès que j’ai retrouvé les filles à l’entraînement, je leur tenu un discours très simple en leur expliquant que je ne voulais absolument pas entendre deux mots : Jeux Olympiques », confie Philipp Mestdagh, « Il est évident que le but final est d’être présent à Tokyo en 2020, mais il nous attend, dans les jours à venir, deux rencontres qui ne sont vraiment pas gagnées d’avance. Même celle de ce week-end, croyez-moi. » Celui dont le contrat se terminera, en principe, après l’Euro 2019 insistera sans doute sur l’importance d’entrer d’emblée dans le vif du sujet. Et ce, afin de ne pas mettre en confiance une phalange d’en face ne demandant que ça.

Le technicien flandrien n’est pas un grand bavard. Son discours est rare, mais toujours plein de bon sens, voire d’une solide dose d’humour : « Je m’investis toujours à fond dans ce que je fais. Notre aventure avec les Cats est réellement fantastique… même si je dois être le coach fédéral le moins bien payé de Belgique. »

Preuve que, quand on aime, on ne compte pas.