EXCEPTIONNEL : THIBAUT PETIT, 1er COACH BELGE D’UNE FINALE EUROPEENNE

Sûr que le Waremmien n’est pas prêt d’oublier son actuel séjour dans l’Hérault. L’été passé, il y débarquait comme assistant d’une formation féminine pleine d’ambitions. A l’automne, il était promu head coach après une véritable saga concernant son prédécesseur. Il s’attachait d’abord à conforter ses protégées au sein du top 3 hexagonal avant de franchir tous les obstacles continentaux se présentant devant elles.

Dans ces conditions, le BLMA méridional accédait aux demi-finales de l’EuroCoupe où il devait en découdre avec les Catalanes de Girone, bien connues des… Namuroises. De l’autre côté des Pyrénées, ses ouailles s’illustraient en défense (66-69) et prenaient, dans la foulée, une sympathique option sur la qualification. Qu’il fallait encore estampiller, jeudi soir, dans une salle montpelliéraine pleine à craquer. Un public qui ne s’était pas déplacé pour rien car les « Gazelles » galopaient d’emblée à 55-30 (20e) et même à 79-46, à la 30e minute. C’est donc dans une ambiance indescriptible que se terminait une partie… à sens unique : 98-69. Quelques données statistiques permettent de mieux cerner la domination des Françaises, via les 19 points de Bankole, les 13 paniers primés et les 5 joueuses à deux chiffres. Résultat des courses et non des moindres : Thibaut Petit devient ainsi le tout premier coach belge qui officiera dans une finale européenne. Tout simplement exceptionnel !

Pendant ce temps, les Russes d’Orenbourg disposaient (67-62, au retour) des Italiennes de Schio, bien connues des… Castors. Le trophée se disputera en deux manches. Dès le mercredi 3 avril prochain au pied de l’Oural et, une semaine plus tard, au bord de la Grande Bleue.

Restait à recueillir le sentiment du technicien hesbignon : « J’ai surtout le bonheur d’avoir à ma disposition un effectif de très belles personnes qui se donnent toujours à fond. Il ne sert à rien de se la péter. On est d’abord là pour se faire plaisir et pour en donner à nos supporters. » Et d’ajouter au coup de sifflet final : « Je suis évidemment fort fier de mon groupe qui a livré le match parfait. Ce qui n’aurait pas été possible sans le fantastique appui de nos partisans. C’est, en priorité, la victoire de tout un club ayant conservé un important ancrage familial. » Comme à Braine et Pepinster…

On terminera par le dicton du jour : disputer une finale, c’est bien. La gagner, c’est mieux. Et ce n’est pas le « Wawa » qui nous contredira.