LES CATS AUX JO ? ON ATTEND CA DEPUIS… 1952 !

C’est tout juste si elle ne lui a pas fait la bise (de remerciement) au coup de sifflet final. Elle, c’est Olivia Epoupa. Lui, c’est l’arbitre qui a été le seul à ne pas voir la faute de la Française à 68-65, en faveur des Belges. Celles-ci auraient alors hérité de deux lancers francs qui les auraient sans doute propulsées en demi-finales de l’Euro. Mais, c’est tout le contraire qui se produisait : 80-84 pour les « Hexagonales » après prolongation.

« La déception est cruelle, mais nous nous devons de rebondir de suite », affirme Julie Allemand, « Car c’est le match le plus important de la compétition qui nous attend samedi face à la Hongrie. » Le terme est souvent galvaudé, mais c’est un rendez-vous « historique » qui est fixé aux Cats puisqu’en cas de succès, elles intégreraient le top 6 continental, synonyme d’une qualification au tournoi préolympique en vue des Jeux de Tokyo. Pour s’en convaincre, il suffit de savoir qu’une équipe belge de basket n’a plus participé aux JO depuis… 1952 (une très belle année, d’ailleurs).

Voilà qui mérite un coup d’œil dans le rétro : nos basketteurs y furent présents à trois reprises. En ’36, ils terminaient 19e à Berlin alors que les USA battaient le Canada, en finale, sur le score de… 19 à 8. Rebelote en ’48 à Londres où nous finissions 11e (meilleur classement) en battant les Philippines 38-34. On y retrouvait Julien Meuris, l’Ucclois de l’Amicale Sportive, ou encore, Emile Kets qui a longtemps tenu « La Fourmilière », place Rouppe. Et donc en ’52 (17e à Helsinki) avec l’Anversois Jef Eygel (133 capes), l’Anderlechtois Henry Crick et le Liégeois Yvan Delsarte.

Après 67 années d’abstinence, c’est tout le basket belge et même les autres qui seront devant leur téléviseur, ce samedi, à partir de 12 h 30. Come on Belgium !