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Lors de la 9ᵉ édition des World InterUniversities Championships à Rome, les Wolves de l’UCLouvain ont brillé en remportant pour la deuxième année consécutive ce prestigieux tournoi universitaire. Cette victoire symbolise l’aboutissement d’une aventure intense et passionnante pour cette équipe féminine de basket. Revenons sur le parcours des Wolves, marqué par la persévérance, l’amitié, et une cohésion d’équipe sans faille.
Une aventure au cœur de Rome
L’équipe des Wolves a débuté son aventure romaine par un départ matinal mercredi, laissant derrière elle la Belgique pour rejoindre la capitale italienne. Prêtes pour trois journées de compétition intense, les joueuses savaient que chaque minute serait précieuse dans ce tournoi rassemblant plus de 5000 athlètes venus de tous horizons et de neuf disciplines sportives.
Placées dans un groupe de quatre équipes, les Wolves ont rapidement pris le contrôle, assurant leur avance et leur qualification pour les quarts de finale. Avec un format de match inhabituel — deux périodes de 12 minutes sans arrêt de chrono — chaque rencontre était condensée en intensité et en pression, rendant chaque seconde cruciale.
Leur premier match contre l’université slovaque Comenius University de Bratislava s’est soldé par une victoire serrée (29-26), avant qu’elles n’enchaînent deux victoires plus nettes contre la Philipps-Universität Marburg d’Allemagne (54-6) et l’Université de Maastricht aux Pays-Bas (31-15). Cette domination leur a ouvert les portes de la phase éliminatoire, où elles ont été opposées à des adversaires de bon niveau mais abordables.
Vers une victoire en finale
En quart de finale, les Wolves ont affronté le Royal Institute of Technology de Suède, luttant pour décrocher une victoire méritée (18-10). Puis, en demi-finale, elles ont surmonté une deuxième équipe de Bratislava avec un score de 24-16, ce qui les qualifiait pour la grande finale. Ce dernier match, joué dans la même journée, les a opposées à l’Université américaine du Caire, l’une des équipes les plus redoutées du tournoi. Les Égyptiennes, après un parcours impressionnant, ont été mises en difficulté par l’énergie et l’intensité des Wolves, menées par Rose Petit, élue MVP du tournoi.
Dans un match serré et haletant, les Wolves ont réussi à l’emporter par un point seulement, 25-24, scellant ainsi leur place d’exception dans le tournoi pour la deuxième année consécutive. Cette victoire marque un exploit rare dans cette compétition : une victoire consécutive après leur titre à Paris en 2023.
Une expérience unique : les témoignages des joueuses et des coachs
La richesse de cette expérience est racontée par la co-capitaine Lucie Laloux, ainsi que par les co-coachs Louise Everard et Nina Robert, qui ont su apporter la bonne dose de rigueur et de cohésion au groupe.
1) Quels souvenirs et émotions vous viennent à l’esprit en repensant au tournoi ?
Lucie Laloux : « Je ressens énormément de fierté et de satisfaction. Remporter ce championnat pour la deuxième fois était un rêve partagé par toute l’équipe, et le concrétiser, c’est incroyable ! Le moment le plus fort reste sans doute le coup de sifflet final. C’est une sensation de victoire indescriptible, comme si tout s’alignait. Puis, il y a les moments en dehors du terrain, comme la soirée organisée par Nina et Louise qui nous a fait tellement rire ! »
Nina Robert : « Je pense avant tout à la solidarité, la joie immense, et l’unité de cette équipe. À la fin du match contre Le Caire, il y a eu cette explosion de bonheur entre nous toutes. C’est exceptionnel de pouvoir vivre ça avec une équipe soudée et pleine d’amies. »
Louise Everard : « Fierté, cohésion, rigolade ! Voir ce que nous avons créé, l’entente entre les nouvelles joueuses et celles qui sont là depuis plus longtemps, c’était magnifique. Il y a eu autant de souvenirs en dehors du terrain que sur le terrain, surtout la finale et la remise des prix, gravées dans nos mémoires. »
2) Comment décririez-vous le niveau de compétition ?
Lucie Laloux : « C’est un tournoi qui mélange compétitivité et fête. Il y a des équipes là pour l’une, l’autre, ou pour les deux comme nous ! C’était un niveau relevé par rapport à l’an passé, avec des équipes prêtes à se battre pour la médaille d’or. »
Nina Robert : « Très intense, un tournoi qui demande une réactivité et une endurance de chaque instant, pour les joueuses et pour les coachs. On ne peut pas prévoir le niveau exact des équipes, donc il y a une part de surprise à chaque match. »
Louise Everard : « C’est amateur, mais le niveau a progressé depuis l’an passé. On voit que certaines équipes se détachent, comme celles de Bratislava et du Caire. »
3) Espériez-vous gagner ?
Lucie Laloux : « Oui, surtout après notre victoire l’année dernière, l’idée de réitérer cet exploit nous trottait dans la tête. Mais on a préféré garder un peu de retenue pour ne pas ajouter de pression inutile. Au fil des victoires, l’ambition grandissait, jusqu’à la finale où on ne voulait rien d’autre qu’une nouvelle victoire ! »
Nina Robert : « J’avais confiance en l’équipe. On savait que ce groupe avait le potentiel de répéter l’exploit, alors notre volonté de gagner était bien là, peu importe les adversaires. »
Louise Everard :« Honnêtement, je n’étais pas sûre qu’on y arriverait encore une fois. Le tournoi a pris de l’ampleur et le niveau a augmenté, mais l’absence de certaines équipes, comme Vilnius, m’a un peu rassurée ! »
Les valeurs des Wolves : une équipe forte de son esprit de groupe
Ce deuxième titre mondial est plus qu’une simple victoire pour les Wolves de l’UCLouvain. Il représente une aventure humaine exceptionnelle, faite de rires, d’efforts partagés, et d’amitiés forgées sur et en dehors du terrain. Pour les joueuses, chaque moment passé ensemble, que ce soit lors des matchs intenses ou des soirées entre amies, a renforcé cette unité qui les rend uniques.
Des souvenirs pour la vie
À travers cette victoire, les Wolves ont montré que l’esprit d’équipe, la persévérance et le plaisir partagé peuvent mener aux plus beaux succès. À Rome, elles ont prouvé qu’elles avaient non seulement l’envie de remporter le tournoi, mais aussi de vivre pleinement chaque instant, créant des souvenirs mémorables.
Les Wolves de l’UCLouvain peuvent être fières d’avoir une nouvelle fois marqué l’histoire du basket universitaire en remportant ce championnat mondial universitaire.
Le mot des joueuses
- Rose Petit (MVP), Royal Castors Braine : Rire
- Alice Devos, Basket Namur Capitale : Folie
- Leila Baillet, Royal Rebond Ottignies-LLN : Moments inoubliables
- Anna Fivet, BCCG La Rulles : Incroyable
- Louise Everard, co-coach, Royal Rebond Ottignies-LLN : Cohésion
- Auriane Chartry, BCCG La Rulles : Mémorable
- Nina Robert, co-coach, RCS Natoye : Exceptionnel
- Delphine Muylaert, Spriou Ladies Charleroi, Expérience Humaine
- Ysaline Hauet, Royal Rebond Ottignies-LLN : Emotions
- Lucie Laloux, Royal Rebond Ottignies-LLN : Fierté