Le 17 juin, au plus tard, on connaitra l’identité du nouveau champion de Belgique. Soit, Ostende qui vise un 7e titre consécutif et un 19e au total de son histoire. Soit, Anvers dont l’ultime sacre remonte tout de même à la saison 1999/2000. Quasi, au siècle dernier…
L’appétit des Métropolitains est d’autant plus aiguisé qu’ils n’ont pas manqué d’observer la nette baisse de régime adverse à la sortie d’un éreintant hiver européen. Du coup, les troupes de Roel Moors ont profité de l’occasion pour se payer à deux reprises le scalp des Côtiers. En revanche, ceux-ci s’appuient sur une incomparable expérience de ce genre de circonstance et n’ont pas tardé à se brancher en « mode playoffs ». Bref, bien malin qui pourrait dès lors dégager un grandissime favori. Jean-Marc Jaumin est bien trop rusé pour s’y risquer : « Vu la profondeur de leur banc respectif, trois équipes se devaient de faire partie du dernier carré : Ostende, Anvers et Charleroi. D’où la fierté d’Alost d’avait été le 4e larron. Tout ce que je peux affirmer après avoir affronté voici peu les hommes du coach Gjergja, c’est que quand les Djordjevic, Myers, Salamun et Compagnie retrouvent leur vrai niveau, c’est très difficile de les arrêter sur le plan belge. »
Cette finale (en 3 manches gagnantes) exclusivement néerlandophone n’en comportera pas moins une réelle connotation francophone avec les présences de Loïc Schwartz, d’un côté, et de Christophe Beghin, de l’autre. Sans oublier que le duel de samedi (20 h 30) sera notamment dirigé par les Rocourtois, Renaud Geller, et le Sprimont, Laurent Beck.
Au moment d’entamer les débats, on veut à l’évidence s’effrayer de part et d’autre. Pour s’en convaincre, il suffit de prendre connaissance de ces récentes déclarations… Vincent Kesteloot (Ostende) : « Depuis peu, nous avons retrouvé notre agressivité et nous faisons à nouveau peur à tout le monde. » Dennis Donkor (Anvers) : « Depuis que nous sommes parvenus à les battre deux fois, les Ostendais ont peur de nous. » Le décor est dressé, aux acteurs d’entrer en scène !
Arbitres : MM. Geller, Denis et Beck.