Basket féminin : de Braine à Ottignies en passant par l’Euroligue

Messieurs Vinci et Roel lançaient, samedi soir, la finale des playoffs 2018 dans la salle anversoise du SKW ralliée par plus de 700 spectateurs. D’emblée, les Brainoises affichaient leurs meilleures intentions et leur application défensive (8-17, 10e) face à un adversaire ayant du mal à déployer son jeu habituel. Si Vervaet (17 p) rattrapait quelque peu le coup dans le camp local, Grzesinski – sans conteste la joueuse du second tour – maintenait le cap avec ses 14 points et 6 rebonds pour des Brabançonnes décrochant la manche initiale à 42-65.

« Outre son apport offensif, Manon est tout aussi efficace derrière », observe Patrick Muylaert, « Après avoir mis la Namuroise Ortiz sous l’éteignoir, elle s’est chargée cette fois de réduire Resimont à la portion congrue. »

« Quand Braine, avec tous ses moyens sportifs et financiers, parvient à évoluer à un tel niveau, aucune autre équipe belge n’est capable de rivaliser », constate Arvid Diels, le mentor de Wavre Sainte-Catherine.

Match retour (et titre ?), mercredi à partir de 20 h 30, à « Gaston Reiff ».

LE REBOND FAIT LE GRAND BOND

Une certitude, les protégées du président Platieau se sentiront un peu moins seules dès la reprise du prochain championnat. Elles seront, en effet, rejointes au sein de l’élite par un Rebond Ottignies s’étant finalement décidé à effectuer le grand saut vers la D1. D’autant qu’aucune autre formation de R1 francophone ne s’était inscrite pour les playoffs. Ce dont on se doutait depuis un certain temps déjà d’ailleurs…

« On a estimé que nous avons mérité cette montée sur le terrain », indique Sébastien Dufour, « Il est cependant hors de question de faire la moindre folie financière car nos dirigeants ont les pieds sur terre et ne veulent pas mettre l’ensemble du club dans de mauvais draps. A ce propos, nous nous apprêtons à aligner 20 équipes… pour la moitié, il n’y a pas si longtemps. »

Mieux que de longs discours.

COUP DOUBLE DE MEESSEMAN EN EUROLIGUE

Si Ann Wauters (blessée) a plutôt assisté à ce Final Four de l’Euroligue en spectatrice, Emma Meesseman s’est avérée omniprésente tout au long d’une compétition disputée, de vendredi à dimanche, en Hongrie. En finale, Ekaterinburg (Rus) était opposé à Sopron, la formation du cru. Pas un problème pour notre compatriote (19 p, 9 r) qui propulsait (72-53, 40e) les siennes sur la plus haute marche du podium européen. Elle faisait coup double car elle était, en outre, élue « MVP » de la rencontre. Et ce n’est que justice. Une performance passée beaucoup trop inaperçue dans notre pays.