PETIT : « ON EST EN FINALE POUR LA GAGNER ! »

Ça y est, les « Gazelles » sont à pied d’œuvre : cet après-midi (16 h), elles disputeront la finale aller de l’EuroCoupe sur le parquet d’Orenbourg, à la frontière asiatique. Un adversaire qui n’est pas un inconnu pour les Brainoises qui l’avaient affronté, cette saison encore, en Euroligue : 85-56 là-bas, mais… 69-71, à l’ombre du Lion.

Patrick Muylaert s’en souvient comme si c’était hier : « C’est une formation complète et composée de fortes personnalités. En outre, elle s’est renforcée cet hiver avec les résultats que l’on connait. Ce ne sera pas évident pour Thibaut et les siennes même si j’aimerais bien qu’ils décrochent le trophée. Qu’ils se rassurent toutefois : la salle d’Orenbourg est vaste, mais n’a rien d’un chaudron. Le public est
plutôt neutre. »

Encore fallait-il rejoindre les lieux dans les meilleurs délais comme le détaille Frank Mana, le président de Lattes/Montpellier : « Après son match du week-end en championnat à Tarbes, le groupe a directement rejoint Paris pour s’envoler vers Moscou. De la capitale russe, il a rallié Orenbourg à l’occasion d’un voyage de nuit. Mardi, tout le monde a essayé de récupérer un tant soit peu de ce marathon et du décalage horaire avant un léger entraînement. » Et de s’empresser d’ajouter : « Thibaut réalise chez nous un travail remarquable et est véritablement en phase avec les joueuses mises à sa disposition. »

Passé maître dans l’art de positiver la situation, le coach waremmien est d’ores et déjà dans les starting-blocks : « On savait à l’avance que l’on risquait de passer quasiment deux nuits blanches. Mais, après tout, on joue au basket de haut niveau pour vivre de tels moments. A ce propos, il serait stupide de se dire que c’est déjà très bien d’en être arrivé là. On dispute cette finale pour la gagner. Point barre. Même si nos rivales possèdent l’expérience de l’Euroligue et un budget bien supérieur au nôtre. J’estime que c’est du 60-40 en leur faveur, mais on va tout faire pour inverser la tendance. » On peut lui faire confiance…

Sur le plan individuel, les Héraultaises devront surveiller de près les Américaines Erica Wheeler et Brionna Jones ainsi que Shilova qui avait enfilé 19 points face à nos Brabançonnes. Une première manche qui sera dirigée par le trio Maricic (Ser) -Proc (Pol) – Konstantinas (Let).

Jamais les Belges ne supporteront autant une phalange française. Toute la magie du basket…