CATS : CAP SUR TOKYO, VIA ANVERS ?

Que retenir de cet Euro ’19 ? En priorité, notre qualification pour le tournoi préolympique. Et ce, grâce à un top 6 assez facilement acquis (72-56) aux dépens des Hongroises. En dépit d’un démarrage à nouveau chaotique… Autre point positif, l’émergence progressive de jeunes éléments tels que Linskens, Raman, ou encore, Nauwelaers. Sur un plan plus général, on a également observé un arbitrage beaucoup plus tolérant que dans un passé récent. Mais, aussi, l’incontestable triomphe (86-66) d’Espagnoles qui n’ont laissé que les miettes du festin final à des Françaises qui n’y arriveront donc jamais. Au niveau télévisuel, mention spéciale à la VRT et, surtout, à Kris Mertens pour l’excellence de ses commentaires. Au moment où les Cats engageaient, samedi, le match le plus important de leur avenir, la RTBF préférait diffuser un énième épisode des « Feux de l’Amour ». Sans commentaire.

Reste maintenant à manager ce futur tournoi préolympique de début février 2020 aux mieux de nos intérêts. On ne peut que se réjouir de la vitesse de réaction de nos autorités qui s’apprêtent à poser la candidature d’Anvers. Pour une compétition qui réunira quatre nations dont les trois premières obtiendront leur ticket pour Tokyo. « De notre côté, on fera le maximum pour remplir notre contrat », affirme Emma Meesseman, « A Belgrade, nous étions soutenues par pas mal de gens dans un pays qui n’est pas vraiment une destination de vacances. Les réactions sur les réseaux sociaux ont été exceptionnelles et les audiences à la télévision fort nombreuses. Ce serait formidable si nous pouvions évoluer devant notre public. » D’autant que, pour l’occasion, nous devrions pouvoir compter sur les services de Laure Résimont et de Céleste Trahan-Davis. Elles, aussi, dotées d’une mentalité au-dessus de la moyenne. Sans oublier qu’Anvers avait accueilli les Jeux en 1920. Il y aura donc juste cent ans. Toute une symbolique que nos responsables ne manqueront pas de transformer en argument supplémentaire.

Quelque chose nous dit que nos internationales ont rêvé, dans la nuit de samedi à dimanche, à des anneaux. Pas de basket ceux-là…