Finale de la Coupe de Belgique dames

  1. Bouffioux : « Braine favori, mais Namur est boosté avec Boyd »

Afin de dynamiser la compétition, on aura droit à un nouvel emballage sous forme d’un Final Four. Comme cette finale féminine vit sous le régime de l’alternance linguistique, elle se déroulera cette année à la salle communale de Vilvorde. Les demi-finales auront lieu samedi avec, dès 14 heures, Wavre Ste-Catherine – Waregem et, à 17 h, Braine Castors – Namur Capitale. Ou l’assurance d’avoir une équipe wallonne et une formation flamande pour la gagne… On observera encore la présence de plusieurs francophones dans les rangs du nord du pays. C’est ainsi que la Jettoise, Laetitia Mpoyi, et Sofia Ouahabi, passée par le Centre de Formation de Jambes, évoluent à Waver tandis que Lara Gaspar, ex-Sprimont, défend les couleurs waregemoises.

Nous avons recueilli les prédictions de Vincent Bouffioux, le coach des Charleroi Ladies, à quelques heures des trois coups. « D’aucuns estiment que le duel entre Braine et Namur, du samedi, constitue une finale avant la lettre. Je ne suis pas d’accord avec cette approche car Waregem et Wavre Ste-Catherine méritent tout autant de s’y retrouver », pose-t-il en guise de préalable. Et d’entrer dans le détail : « En ce qui concerne la première demi-finale, je pointe Wavre Ste-Catherine comme favori car les Anversoises possèdent un effectif nettement plus complet que leurs rivales. En effet, celles-ci tournent depuis quelques temps déjà à 6 ou 7 joueuses et l’usure va finir par faire des dégâts. Sans oublier que ces filles savent que leur phalange n’existera plus la saison prochaine. Ce n’est donc pas des plus encourageants. »

Reste à connaitre son avis sur le choc des Sudistes : « Impossible de ne pas citer les Brainoises comme principales candidates à leur propre succession. Ceci dit, les Mosanes ont frappé fort en recrutant l’Américaine, Asia Boyd. Ses premiers matches en Belgique sont là pour le prouver. Dans un bon jour et sur un seul match, les Namuroises peuvent donc rêver à créer le même exploit qu’il y a deux ans. »

Voilà qui fait tout le charme de la coupe…