Quand Mons se « coupe » en quatre

 

On n’est pas loin de penser que c’est dans l’ultime ligne droite du temps réglementaire que les Renards ont perdu une coupe qui leur offrait ses anses. Dans la prolongation, l’expérience des Côtiers faisaient la différence. Comme toujours. Le très discret président Verborgh ne tarissait pas d’éloges à l’égard des Hennuyers : « Leur principal mérite est d’être revenu au score car, à ce moment, nous étions incapables de stopper leurs intérieurs. Par après, tout s’est joué sur des détails. »

Malgré une légitime déception, Daniel Goethals faisait la part des choses et ne perdait pas le sens de la formule : « Je suis fier et frustré à la fois. On ne cesse de progresser. A l’image de notre Américain Tiby : quand il est arrivé, ma grand-mère défendait mieux que lui. Aujourd’hui, il n’est pas encore au top dans ce domaine, mais tient sans problème la comparaison. Et, savez-vous, où on va le prochain week-end ? A Ostende, évidemment. » Il y a vraiment de quoi avoir le mal de mer…

Après le succès populaire suscité par cette finale à Forest National,  on est persuadé qu’il demeure un important public potentiel intéressé par le basket belge. Force est cependant de constater qu’on a perdu pas de temps en chemin en matière de marketing. Notre sport de haut niveau reste un produit haut de gamme. Encore faudrait-il savoir le vendre, via les moyens de communication actuels. Et l’on en connait l’un ou l’autre possédant les qualités professionnelles pour relever ce genre de challenge.

On terminera par cette observation d’un dirigeant à qui rien n’échappe : « Avez-vous remarqué que cette finale était sifflée par deux « refs » ayant le label FIBA et un troisième qui ne l’a pas. Pourtant, c’était lui le premier arbitre. Comprendra qui pourra ! » Belgique, terre du surréalisme.