Pierre Cornia : « Le revers en Tchéquie nous remet les pieds sur terre »
C’est avec sa lucidité coutumière que Pierre Cornia a accepté d’analyser la défaite (53-48) des Cats, samedi, à Prague. D’emblée, il s’empresse de balayer, d’un revers de la main, une excuse trop facile : « Qu’on arrête de prendre l’absence d’Ann Wauters comme prétexte à notre faux-pas. Elle n’était pas là, c’est bien évidemment dommage mais nous possédions suffisamment d’autres joueuses de valeur pour forcer le résultat en notre faveur. » Dans le même contexte, on ajoutera que les Tchèques étaient, pour leur part, privées de Kia Vaughn, leur Américaine naturalisée évoluant à Fenerbahce.
Le bras droit de Philip Mestdagh aborde alors l’aspect tactique de la rencontre : « Il faut savoir que nous avons plus que respecté le plan de match au niveau défensif. Nous avions demandé aux filles de limiter leurs rivales à 60/65 points et elles n’en inscrivent que 53. En revanche, comment voulez-vous gagner un match en enfilant 48 points tout en sachant que nous en avions déjà marqué 20 à l’issue du premier quart-temps ? »
Et de conclure : « Je pense surtout qu’on s’est cru trop vite, trop beau (ou trop belle) après des échanges initiaux qui étaient de bon augure. Mais, une rencontre dure jusqu’à preuve du contraire 40 minutes. Au coup de sifflet final, tout le monde était catastrophé. Il ne faut pas non plus verser dans l’excès négatif car rien n’est perdu pour l’obtention de la 1ère place du groupe (directement qualificative) car nous devons encore recevoir la Tchéquie. Disons que cet échec, nous remet les pieds sur terre et nous oblige à réagir directement, mercredi, face à la Suisse. »
A propos de ce « duel de la St-Valentin », quelques précisions d’importance : inutile de vous rendre, à Courtrai, le 14 février car la « Lange Munte » est sold-out depuis longtemps alors que Jaleesa Maes (Liège Panthers) et Heleen Nauwelaers (Mondeville, Fra) intègrent le groupe à la place de Billie Massey, partie aux Etats-Unis.