Fred Weis : « Je suis fan de Julie Allemand »

L’hippopotame et la crevette. Rassurez-vous, il ne s’agit pas d’une fable méconnue de La Fontaine. C’est plutôt l’impression que donnent Fred Weis et Julie Allemand quand on les met côte-à-côte. D’une part, un géant débonnaire (2,17 m, 138 kg, 100 sélections en équipe de France) ayant déjà évolué à Limoges, Malaga et Bilbao. De l’autre, une menue meneuse (1,74 m et une bonne cinquantaine de kilos toute habillée) que l’on a connu à Alleur, Sprimont, Braine et aujourd’hui à Lyon.

Dimanche en début de soirée, la formation féminine chère à Tony Parker (né à Bruges, rappelons-le) se lançait à l’assaut de Basket Landes devant… 5125 spectateurs. La distributrice francophone éclaboussait la rencontre de sa classe (16 p., 5 r., 5 a.) et contribuait largement au succès (59-46) des siennes. « Le coach nous avait demandé de limiter nos rivales à 60 points : mission accomplie, donc », s’exclamait-elle au retour aux vestiaires.

L’imposant consultant de SFR2, lui, est carrément sous le charme : « Outre son intransigeance défensive, la Belge n’hésite pas à prendre ses responsabilités en attaque et apporte, à chaque fois, un petit quelque chose d’autre à ses équipières grâce à son intelligence du jeu. Je suis fan de Julie Allemand. »

Qu’ajouter de mieux ?